Nous nous contentons de parcourir ou balayer (to scan en anglais) les textes qui nous sont soumis online. Cette affirmation formulée depuis longtemps par Jakob Nielsen, le gourou de l’utilisabilité (voir cette recherche antérieure), vient d’être confirmée une fois de plus par une étude qui apporte quelques précisions utiles:
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Nous ne faisons pas que lire quand nous arrivons sur une page web. Nous interprétons la logique de la navigation et la disposition des informations. Nous regardons aussi les images.
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Pour le reste, nous lisons 20% du texte d’une page moyenne (600 mots dans le test en question)
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Si on prend le temps passé online et la taille des articles on arrive à la conclusion que nous n’avons pas le temps de lire plus de 30% des mots qui s’affichent sur l’écran.
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Nous ne lisons 50% de l’information que si le nombre de mots est inférieur à 111.
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Plus l’auteur ajoute de mots, moins nous avons de temps à leur consacrer: 4 secondes pour chaque paquet de 100 mots en plus.